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lundi 9 juin 2014

La voleuse de livre, par Marcus Zusak, publié par la maison d'édition Pocket Jeunesse

J'admet avoir vu le film avant d'avoir lu le livre et j’admets avoir pleuré comme une madeleine (moi qui reste généralement de glace devant les films!) Je ne pouvais pas ne pas le lire... Et je ne l'ai pas regretté!

Résumé: Allemagne de la seconde guerre. Une petite fille, son frère, sa mère, un train et la mort. La mort qui raconte le récit, mais qu'il est impossible de détester. Liesel voit son frère mourir sous ses yeux et c'est lorsqu'on l'enterre qu'elle commet son premier vol: le manuel des fossoyeur venait de changer de main... On se voit projeté dans la vie d'une petite fille déboussolée qui se retrouve en famille d'accueil, une famille qui cachera bientôt un Juif. Cette histoire est celle d'une fille sauvée par les mots, qui apprend à lire, à aimé et à agir comme son cœur le lui dicte en un temps dominé par la peur et l'injustice.

Ma note : 19/20

Les + : J'ai beaucoup apprécié la narration faite par la Mort, qui ajoute une profondeur encore plus grande à l'histoire. Il y a beaucoup de langage concret, ce qui ajoute de l'authenticité. Je me suis tellement attachée à absolument tous les personnages que j'étais encore sur le bord des larmes en le lisant.

Les - : Il y avait parfois des petites longueurs, bien que peu fréquentes.

Extrait : Je dois reconnaître que durant la période où Hitler fut au pouvoir, aucun être humain ne put servir le Führer aussi loyalement que moi. Il y a une différence entre le cœur d'un humain et le mien.Le cœur humain est une ligne tandis que le mien est un cercle, est j'ai la capacité infinie de me trouver au bon moment au bon endroit.. En conséquence, je trouve toujours des humains au meilleur et au pire d'eux-mêmes. Je vois leur beauté et leur laideur et je me demande comment une même chose peut réunir l'un et l'autre. Reste que je les envie sur un point. Les humains ont au moins l'intelligence de mourir. (La Mort).
 Combien de livres avait-elle touchés ?
Combien en avait-elle palpés ?
Elle recommença alors, plus lentement, cette fois, la paume des mains tournée vers les livres pour mieux sentir le dos de chacun. C'était un toucher magique, de la beauté pure, tandis que des rais de lumière brillante tombaient d'un lustre. À plusieurs reprises, elle faillit prendre un volume, mais elle n'osa pas déranger le parfait ordonnancement des étagères.
Conclusion : Lisez-le avec une boite de mouchoir, mais ça en vaut la peine. Ne faites pas comme moi, écoutez le film après avoir lu le livre c'est moins triste comme ça! 

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